





Et depuis peu, vous êtes désormais 50 (tout pile !) fans de Lili sur Facebook. Ca peut paraître peu pour certains, mais vous ne pouvez pas savoir comme çà me fait plaisir de voir les visages de ceux qui me lisent...
A très bientôt, alors, et merci encore !
Muni de son GPS portable, il utilise les déplacements de son corps dans la ville comme le tracé d'un crayon sur une feuille: chacun de ses parcours forme un motif à l'échelle d'un quartier, tenant compte des contraintes inhérentes aux axes formés par les rues, le bâti, les espaces libres... Voilà l'origine de cette tête de chien se superposant aux rues de New-York.
Jeremy Woods, jeune artiste londonien, pousse le concept encore plus loin. Il utilise cette technique depuis de nombreuses années déjà pour créer ses oeuvres, formes abstraites dans l'espace, aléatoires sinueuses ou volutes parfaitement chorégraphiées.
Voir l'article très complet du New-York Times, juste là, sur lequel je me suis basée...
Bienvenue dans l'appartement-atelier de Le Corbusier (Est-il besoin de rappeler qui est ce monsieur ? Si oui, cliquez ici...), dans l'immeuble Molitor à Paris, conçu par lui-même en 1931 et achevé en 1934.
Situés aux deux derniers niveaux de l'immeuble, baignés de lumière, ses 240m² offrent une vue imprenable sur la ville et le Bois de Boulogne, sans aucun vis-à-vis.
Plan libre, luminosité, utilisation de la couleur, rationalisation des espaces... ce lieu est un concentré des principes du Mouvement Moderne. Un vrai régal.
Cette idée révolutionnaire a germé dans l'esprit d'une jeune start-up new-yorkaise prénommée SMIT (pour "sustainably minded interactive technology") : ces "feuilles" sont recouvertes de cellules photovoltaïques et leur tige flexible actionne un dispositif piezo-électrique.
En clair, assemblées les unes aux autres, elles peuvent recouvrir n'importe quel mur, tel un joli lierre grimpant, mais elles transforment la lumière du soleil et la moindre brise légère... en énergie électrique !
Au delà de sa qualité esthétique, ce procédé combine deux sources renouvelables d'énergie, ce qui est très utile en cas de carence de l'une ou de l'autre...
Voici ce qu'en écrit l'artiste :
"Quand (on) m’a sollicité pour inventer une série d’images qui serviraient de déclencheur à l’écriture dans le cadre d’ateliers, j’ai pensé : maison.
Une série de dix constructions, illusions peintes, de dix petits pièges fermés sur eux-même mais ouverts à tous les sens.
Des hommes et des femmes allaient s’en emparer, et par le moyen de l’écriture essayer d’en forcer le secret. (...) Derrière chaque mur de gouache le récit emprunterait mille chemins.
J’aime la polysémie des figures communes à nous tous, quel plaisir de découvrir leur sens propre à chacun."
A première vue sobres et simples, ses peintures teintées de poésie ne sont en fait qu'un leurre. Pour qui s'y attarde, elles dévoilent une signification plus grave et profonde qu'il n'y paraît, faisant echo au vécu de chacun. Malines, elles donnent à réfléchir par une foule de détails : guirlande multicolore suspendue dans les cieux, couverture-chevelure, pignon étrangement lumineux...
Une petite dernière pour la route, extraite du programme des Pronomade(s) en Haute-Garonne, terriblement d'actualité en ces temps de préoccupations environnementales et autres taxes carbone :
Je m'abstiens de conclure cet article par un dessin de mon cru, pour mieux vous laisser profiter de ces oeuvres étrangement familières et vous dis... à très bientôt !
PS du 03/09/09 : Le magazine féminin en ligne "Brèves de filles" vient de me sélectionner dans la catégorie "Franchement inventives"... Je suis ravie !